La complexité… Voilà un terme devenu « passe partout », comme le regrette Edgar Morin, dans un monde où l’individu a de plus en plus de mal à en comprendre les dysfonctionnements et changements. Outre les problèmes écologiques, économiques et sociaux, ce sont également les progrès dans le domaine de l’intelligence artificielle qui témoignent de la période de transition à laquelle sont confrontées les organisations. Celle-ci ne fait que révéler, une fois de plus, les limites de la raison logique classique à comprendre le monde dans lequel nous vivons. Or, la complexité n’est ni une boîte noire, ni boîte de Pandore ; elle n’invite pas à « botter en touche » ou au renoncement, mais constitue un appel à reconsidérer nos schémas de pensée et nos modes d’action...