Connaissance, ignorance, mystère

« Qui augmente sa connaissance augmente son ignorance » disait Friedrich Schlegel. « Je vis de plus en plus avec la conscience et le sentiment de la présence de l’inconnu dans le connu, de l’énigme dans le banal, du mystère en toute chose et, notamment, des avancées d’une nouvelle ignorance dans chaque avancée de la connaissance » nous dit Edgar Morin. Ainsi a-t-il entrepris dans ce livre de patrouiller dans les territoires nouveaux de la connaissance, où se révèle un trio inséparable : connaissance ignorance mystère. … » (extrait de la Présentation de l’éditeur)

Ed A. Fayard, mars 2017, EAN : 9782213666228,,  192 pages  

Présentation de l'ouvrage

1/ Présentation  de l’éditeur « Qui augmente sa connaissance augmente son ignorance » disait Friedrich Schlegel.

« Je vis de plus en plus avec la conscience et le sentiment de la présence de l’inconnu dans le connu, de l’énigme dans le banal, du mystère en toute chose et, notamment, des avancées d’une nouvelle ignorance dans chaque avancée de la connaissance » nous dit Edgar Morin.

Ainsi a-t-il entrepris dans ce livre de patrouiller dans les territoires nouveaux de la connaissance, où se révèle un trio inséparable : connaissance ignorance mystère.

A ses yeux, le mystère ne dévalue nullement la connaissance qui  y conduit. Il nous rend conscient des puissances occultes qui nous commandent et nous possèdent, tels des Daimon intérieurs et extérieurs à nous. Mais, surtout, il stimule et  fortifie le sentiment poétique de l’existence.

On peut Lire un extrait (prélude et chapitre 1) sur le sit de l’éditeur  

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2. Presentation sur le Site https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-02-mars-2017: Emission par Laure Adler 

« Boules de gomme avec Edgar Morin »

CONNAISSANCE, IGNORANCE, MYSTERE"

"Tout progrès de connaissance

détruit une ancienne ignorance

et débouche sur une nouvelle.

On y gagne le sens du Mystère et de l'Inconnu."

Edgar MORIN

« Edgar Morin a gardé les aspirations de son adolescence sans en conserver les illusions. Il n'a pas pu prendre sa retraite parce qu'il y a toujours quelque chose à faire comme par exemple écrire "Connaissance, ignorance, mystère" car il vit de plus en plus avec la conscience et le sentiment de la présence de l’inconnu dans le connu, de l’énigme dans le banal, du mystère en toute chose et, notamment, des avancées d’une nouvelle ignorance dans chaque avancée de la connaissance.

"(...) On peut s’émerveiller de l’ordre harmonieux des lois universelles, mais on occulte le fait que notre univers est un jeu multiple d’ordre et de désordre. Comme l’avait constaté Héraclite de façon décisive cinq siècles avant notre ère, l’harmonie et la dés-harmonie se combinent, ce qui concorde et ce qui discorde se joignent, et si conflit n’est pas le seul père de toutes choses, car il est inséparable d’union, Éros et Thanatos sont à la fois en complémentarité et en antagonisme permanents. Oui, il y a d’extraordinaires puissances organisatrices dans notre univers, de l’atome à la galaxie. Mais il y a des forces désorganisatrices tout aussi extraordinaires, dont le second principe de la thermodynamique fut un révélateur. L’émerveillement ne saurait occulter le fait que notre univers est activé par la mort et la destruction et qu’il travaille aussi pour elles.(...)" . Extrait de "Connaissance, ignorance, mystère" d'Edgar Morin  aux Éditions Fayard.

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Pastille sonore : Michel Cassé Choix musical : Premier mouvement de la 9ème Symphonie de Beethoven

Musique : Sheila avec "C’est ma première surprise party" Extrait de film : "Et Dieu créa la femme" de Roger Vadim Générique : Veridis Quo des Daft Punk